• BALLADE AU SENEGAL

    BALLADE AU SENEGAL

    En raison de l'activisme de groupes terroristes et du risque d'enlèvements occidentaux, le Ministère des Affaires Etrangères, déconseille, la majorité des zones frontalières avec la Mauritanie, la frontière avec le Mali, ainsi qu'une large partie de la Casamance.

    Malgré tout le Sénégal n’offre sans doute pas les paysages les plus somptueux d’Afrique, mais il possède des sites inoubliables qui apporteront un dépaysement total.

    Ses parcs naturels, riches en oiseaux de toutes sortes, ou ses plages agréables, bordées d’une végétation luxuriante et variée, ont tout pour séduire les voyageur.
    Si le colonialisme a laissé au Sénégal des traces indéniables telles que la culture et la langue françaises parler la même langue ne signifie pas forcément le même langage.

    Cinquante ans d’indépendance sont passés par là, et les mentalités au Sénégal reflètent les préoccupations économiques ainsi qu'une perception du monde et une observation des attitudes occidentales via le tourisme, la conformité aux règles exigées par la tradition et, enfin, le renforcement de l’islam.
    L’esprit dans lequel on visitera le Sénégal sera particulièrement important : le quotidien peut apporter son lot de péripéties qui seront, selon l’ouverture ou la philosophie de chacun, drôles ou irritantes.
    Des années avant la fantastique renommée internationale d'un Youssou N'Dour, d'un 
    Ismaël Lô, d'un Baaba Maal (Toucouleur originaire de Podor, sur le fleuve), d'un Doudou N'Dyaye Rose (le célèbre percussionniste de Gorée, virtuose du sabar) et, récemment, du groupe Positive Black Soul, les frères casamançais Touré Kunda avaient déjà contribué à faire connaître la musique sénégalaise en France. 
    Formés à l'école de la rue dakaroise, Youssou N'Dour et son groupe Super Étoile faisaient des ravages dans leur pays bien avant que Peter Gabriel ne leur ouvre les portes de sa formation World Music, qui allait les « révéler » dans le monde entier au milieu des années 1980.
    Depuis, Youssou, qui parlait à peine le français et encore moins l’anglais, chante et s’exprime aussi aisément dans ces deux langues que dans la sienne, le wolof. À travers ses textes, il apparaît comme un grand frère, un guide (d’ailleurs, Womat, le titre d’un de ses albums, signifie « le guide » en wolof) qui prône, entre autres, le civisme auprès des jeunes. Il est resté fidèle à son pays.
    Mais au Sénégal, on apprécie les rythmes lascifs des 
    musiques capverdiennes, ceux qui émeuvent le corps. Après tout, les « îles » ne sont qu'à 500 km), et une importante communauté capverdienne est installée dans les quartiers populaires de Dakar. Quand les mélodies s'échappent de leurs habitations, c'est comme si elles venaient vous entraîner dans un funana irrésistible (une des danses de là-bas) ou une salsa tout aussi électrisante.

    Cet ensemble de croyances qui reconnaît l’
    existence d’une force vitale dans les éléments qui composent la nature, auxquels appartiennent à des degrés différents mais de manière indissociable l’homme, l’animal, un arbre ou une rivière. 
    Les rites animistes, très présents en Casamance ainsi qu’au Sénégal oriental, cherchent donc à 
    capter ces forces vitales qui habitent l’univers et qui gouvernent la vie des individus ou du groupe. Bien qu’il existe souvent pour eux une force créatrice à l’origine de la terre, mais finalement peu préoccupée du sort des humains, les animistes entretiennent par le biais de cérémonies, de sacrifices et d’offrandes, les bonnes relations avec ces forces, souvent véhiculées par les esprits de leurs ancêtres. 
    Des événements marqués soit par le rythme des saisons (retour des pluies, semailles, moissons), soit par les grands moments de la vie du groupe (naissance, initiation, mariage, funérailles, etc.) ou par les deux en même temps. La notion de péché n’existe pas, mieux vaut parler de transgression d’interdits quand bien même un équivalent de la confession existe bel et bien chez les Diola, en Casamance. La maladie, la sécheresse, la faim sont toujours ressenties dans l’esprit des animistes comme les conséquences d’une faute ou d’un manquement aux règles édictées par l’environnement dans lequel ils vivent.

    L’attachement aux croyances traditionnelles est encore très vif dans la population. Même les fidèles musulmans ou chrétiens sont nombreux à perpétuer des rites animistes ancestraux. Béa

     





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